Déplacée

42 minutes de mouvement.
J’ai aimé les voix off.
Elle et Lui.
J’ai aimé le sombre.
C’est la caméra et le son qui nous déplacent.
Tout est immobile et très « petit » et malgré le grand écran — pourquoi ? comment ? — on sent malgré tout l’échelle. C’est parce qu’on sait ?
On passe du net au flou dans un espace infinitésimal — ou peut-être que c’est dans l’autre sens, je ne sais pas.
J’ai été surprise que ce soit une fille qui l’ait réalisé mais au fond c’est cohérent à pleins d’égards. Malgré la froideur, les corps nus ont tout leur sens.