Vitesse

debut

vitesse

 

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Danser et jouer avec les symétries (suite)

elledanse
danse
danse2
Peter Utz
Robert Walser : Danser dans les marges

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… aus den Eingeweiden, den Sternen oder Tänzen

grammaire

Présent — Passé — Futur
Le bon ordre ?

Tel est donc notre héritage, l’héritage de notre temps. Folie de la dérive dans un sens : tables proliférantes, défi ostensible à toute raison classificatrice, travail sisyphéen. Mais sagesse et savoir dans un autre sens : Warburg avait bien compris que la pensée est affaire, non de formes trouvées mais de formes transformantes. Affaire de « migrations » (Wanderungen) perpétuelles, comme il aimait dire. Il avait compris que la dissociation même est susceptible d’analyser, de remonter, de relire l’histoire des hommes. Mnémosyne le sauvait de sa folie, de ses « idées fuyantes » si bien analysées par son psychiatre Ludwig Binswanger. Mais dans le même temps, ses idées continuer de « fuser » utilement, telles des images dialectiques, à partir du choc ou de la mise en rapport des singularités entre elles. Ni désordre absolument fou, ni ordonnancement très sage, l’atlas Mnémosyne délègue au montage la capacité à produire, par les rencontres d’images une connaissance dialectique de la culture occidentale, cette tragédie toujours reconduite — sans synthèse, donc — entre raison et déraison, ou, comme le disait Warburg, entre les astra de ce qui nous élève vers le ciel de l’esprit et les monstra de ce qui nous précipite vers les gouffres du corps.
« Lire ce qui n’a jamais été écrit » : l’imagination est d’abord — anthropologiquement — ce qui nous rend capable de jeter un pont entre les ordres de réalités les plus éloignés, les plus hétérogènes. Monstra, astra : choses viscérales et choses sidérales réunies sur la même table ou la même planche. Walter Benjamin ignorait sans doute les montages de Warburg dans Mnémosyne, mais il en décrit exactement les ressorts fondamentaux lorsque, dans son essai sur « Le pouvoir d’imitation » — une problématique évidemment commune aux deux penseurs — , il évoque cette « lecture d’avant tout langage » (das Lesen vor aller Sprache…) en précisant où elle a lieu : « dans les entrailles, dans les étoiles ou dans les danses » (… aus den Eingeweiden, den Sternen oder Tänzen). p.21-22
Georges Didi-Huberman
Atlas ou le gai savoir inquiet
Les Éditions de Minuit, an 2011

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Prince

prince

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I wanna swim with you In the moonlight


Salle La Mamisele (ça ne s’invente pas),
A croire qu’il a choisi décor et figurants,
C’est pourtant pas bien loin mais une autre planète.
Mais j’ai aimé ce trajet, traverser les forêts.
Lui, là et bien là,
Très généreux et heureux,
Vivant.

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Avec Mesure

symetrie
Du latin symmetria, du grec ancien συμμετρία, symmetria, composé de σύν, sýn (« avec ») et μέτρον, métron (« mesure »).
Nom commun
symétrie \si.me.tʁi\ féminin

1- (Mathématiques) Correspondance de grandeur, de forme et de position que les parties d’un corps naturel ou artificiel ont entre elles et avec leur tout.
ooLes symétries des ordres d’architecture ont été fixées par différents maîtres.
ooLa symétrie est bien observée dans cet ouvrage d’architecture.
ooCela est contre la symétrie.
ooLa symétrie du corps humain.

2- (Figuré) Arrangement des choses suivant un certain ordre.
ooDes tableaux, des vases arrangés avec symétrie.
ooLa symétrie d’une plantation.
ooIl faut de la symétrie.
ooNégliger la symétrie.
ooDéranger la symétrie.
ooGarder, observer la symétrie.
ooPour la symétrie, il faut mettre un tableau en pendant de celui-ci.

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Billet n°4999

etoile

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Si ma promenade est une promenade, Je suis plus un « je », je suis un événement.

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night1

J’invoquais le poème si beau de Lorca : « Quel terrible cinq heure du soir ! » Quelle terrible cinq heure du soir ! Qu’est ce que c’est cette individuation ? Dans les romans anglais. Je vous demande, juste de repérez ça, dans les romans anglais – Je dis pas toujours, dans beaucoup, chez beaucoup de romanciers anglais, les personnages ne sont pas des personnages. Tiens, on retombe dans Blanchot, avec heureusement, là, on le conforte, on se conforte avec lui. C’est les romanciers anglais, ils n’en parlent pas. Donc on a une autre source, peut-être pour donner raison à Blanchot. Mais dans beaucoup de romans anglais, à beaucoup de moments, surtout aux moments principaux, les personnages ne sont pas traités comme des personnes. Il ne sont pas individués comme des personnes.

Par exemple, les sœurs Brontë ont une espèce de génie. Elles ont une espèce de génie surtout l’une.., je sais plus laquelle c’est, alors je m’abstiens. Je crois que c’est Charlotte. Je crois que c’est Charlotte… Ne cesse pas de présenter ses personnages comme… C’est pas une personne. C’est absolument l’équivalent d’un vent. C’est un vent qui passe.

Ou Virginia Woolf, c’est un banc de poissons. C’est une promenade. C’est pas… Tiens, je retrouve le même cas.., justement ce que Benveniste négligeait et traitait comme mineur :

 » Je me promène ». C’est précisément il suffit que je me promène pour ne plus être un « Je ».

Si ma promenade est une promenade, Je suis plus un « je », je suis un événement.

Gilles Deleuze – dernier cours de Vincennes – Anti-œdipe et autres réflexions cours du 03/06/80 – 2

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Sourire : son fondement psychologique est complexe, insaisissable, mystérieux

lapinfluo

« La psychanalyste éteint la lampe, range des papiers, s’attarde. La voix de cette femme ne la lâche pas, la manière, surtout, dont elle a dit cela : […]. On aurait dit le début d’un conte. Alice égarée dans ce monde magique où quel que soit le bout du biscuit que l’on croque, on est toujours trop grand ou trop petit, la lapin blanc n’a pas le temps de vous répondre et le sourire du chat de Cheshire s’efface de manière inquiétante. »

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She, Her, Herself

firstnight

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Par palier

plein

degueulasse

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Bégaiement

motif
Rapprochement libre par les airs ? Survivance ?

Le mot motif est employé dans plusieurs domaines :
– Dans le domaine artistique :
en art graphique ou décoratif, mode ou peinture, un motif est une répétition de forme bien définie. La peinture sur le motif désigne le travail artistique en plein air, devant le sujet de l’œuvre (paysage), par opposition au travail en atelier.
– en musique, c’est une phrase musicale ou un fragment complet se répétant de façon régulière et continue au sein d’une œuvre.
– en littérature, on appelle motif une forme esthétique, qui peut aussi avoir une valeur signifiante. Elle fait souvent l’objet de répétitions et de reprises, dans le cours d’une œuvre littéraire par exemple. Il contribue alors à la cohérence et à la tonalité particulière de l’œuvre.
– en folkloristique, un motif est un épisode restreint, constituant un tout difficilement dissociable, qui apparaît de façon récurrente dans divers contes ou autre récits populaires.
07-04-2016

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Paysage

2016-04-04 14.30.46SL
Forme nouvelle ?
Entre lampade et Printemps
Rose

Réverbère \ʁe.vɛʁ.bɛʁ\ masculin
(Vieilli) Dispositif pour réfléchir la lumière ou la chaleur.
Son synonyme, le mot « lampadaire » provient des lampades. Dans la mythologie grecque, ces nymphes servaient Hécate. Les lampades portaient des torches desquelles émanait un halo de lumière.
Le mot « réverbère » vient du latin : re – verbero (frapper) car la lumière de la lampe y est amplifiée par des miroirs. La lumière vient « frapper » l’intérieur en miroir du réverbère et est donc dirigée vers la chaussée qu’elle peut éclairer plus fortement. Ce système est une innovation qui a donné aux lampadaires le nom de réverbère.

Autant qu’à l’illusion du pur amour maternel, il lui faut survivre à elle-même, à l’enfant prodige qu’elle a été. Elle le sait, elle l’analyse : « Je suis très consciente de mon problème qui est de combler le fossé entre l’adolescente brillante et publiée qui est morte à vingt ans, et l’adulte mûre et potentiellement douée qui commence à écrire à vingt-cinq ans.  » Mais ça ne suffit pas. On peut aussi se raconter qu’on écrit « pour soi », qu’on se fout d’être publiée (« Triste de lier sa vie à des cibles aussi faciles à toucher que ces poèmes, prêts à être canardés par les éditeurs ») : c’est encore un leurre. La survie (ou, c’est pareil, la renaissance) ne peut que passer que par la langue : renoncer aux « vieux trucs sentimentaux et lyriques » ; trouver un langage propre qui ne soit pas un langage privé, un pur bégaiement arraché au silence, mais qui sonne aussi pour les autres : « L’important c’est le style. Pour écrire « je t’aime », il me faut mon langage propre. » p.45
Lazare mon amour
Sylvia Plath
Gwenaelle Aubry
L’Iconoclaste, an 2016

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Noce

2016-04-02 14.09.33SL
2016-04-02 22.02.48SL
2016-04-02 22.03.22SL
« Je ne suis pas lesbienne, mais t’es trop canon comme fille. »

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Neige (le retour) au Printemps

 


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Grande douceur 24°
Eau du bain 12°



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