Du son
Des corps en mouvement
Des cœurs qui battent
Des ondes
Plein
Histoire de l’œil ?
Heureuse de l’avoir partagé avec elle.
Elle a aussi su recevoir (je crois).
Du son
Des corps en mouvement
Des cœurs qui battent
Des ondes
Plein
Histoire de l’œil ?
Heureuse de l’avoir partagé avec elle.
Elle a aussi su recevoir (je crois).
Promesse tenue mais pas du tout là où je pensais, ce qu’on m’en avait dit.
Heureusement je n’écoute jamais vraiment, avant.
J’ai lâché prise très vite et pris en temps réel ce que je voyais.
Plan par plan.
J’ai jamais essayé de nouer avec l’histoire, juste être avec elle, sans anticiper où elle va.
Le sait-elle ?
Contempler les paysages, la lumière, la regarder marcher, s’écouter, sentir son souffle, au présent.
Le sentiment qu’elle avance, en avant, même si elle revient toujours au même endroit.
C’est très physique mais c’est lié à son endurance, sa solidité.
Les combats relancent cette énergie. On est loin du spectacle.
Son calme est contagieux.
Elle a raison.
Même si évidemment ça la dépasse.
Le sentiment d’avoir été submergée par cette fin alors que je ne m’y attendais pas du tout.
Pourquoi d’un coup on est touchée, envahie par l’émotion, comme si on changeait de registre.
C’est les une heure quarante avant qui préparent à ça, nous prédisposent ?
C’est personnel ?
La fiction peut beaucoup aussi.
Grande découverte
Les toiletttes handicapé
Pas mal pour les (auto)portraits en pied.
Pourquoi j’ai cette manie dans le train à grande vitesse ?
Paris, le 20 août 1949
Es-tu loin ou es-tu proche, Ingebord ? Dis-le moi, pour que je sache si tu fermes les yeux quand maintenant je t’embrasse.
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooPaul
Le temps du cœur
Editions du Seuil an 2011
Square du Temple, mon arbre a bien compris que c’était le Printemps.
Son titre requiert le mien
J’aime
Ça dit beaucoup
Ça va dans plusieurs sens
Six heures d’épopée
Pas vu le temps passer
Une vraie claque
Ce que peut le cinéma
Du temps avec eux
La vie (beaucoup) et ses vagues (beaucoup)
Les yeux (beaucoup)
Très émue
Merci pour Tout.
Des filles en mouvement.
Le live c’est toujours contagieux.
Est-ce physiologique ?
On consent (enfin) à se laisser dépasser par les ondes ?
ooooooooooooooooooo***
Auriez-vous donc inventé au cinéma le genre du « conte documentaire », réunissant par là deux des paradigmes majeurs qui préoccupaient tant Walter Benjamin dans sa réflexion si profonde sur l’image et l’histoire ? Il est frappant, d’une part, que Benjamin ait abordé l’ «éclatement du roman» — chez Marcel Proust, James Joyce ou Alfred Döblin — à travers la procédure d’un montage de type documentaire : « le montage fait éclater le « roman », aussi bien du point de vue structurel que du point de vue stylistique, créant ainsi de nouvelles possibilités très épiques, notamment sur le plan formel. En effet, n’importe quel matériau de montage ne fait pas l’affaire. Le montage véritable part du document (echte Montage brucht auf dem Dokument). […] Dans les meilleurs moments, le film tente de nous y habituer. Ici, pour la première fois, [l’authenticité] à été mise au service de la littérature épique.* »
oooMais, d’autre part, on sait avec quelle force Benjamin a su défendre l’inactuelle nécessité, la survivance du conte : « L’art de conter est en train de se perdre. Il est de plus en plus rare de rencontrer des gens qui sachent raconter une histoire [selon] la faculté d’échanger des expériences** (Erfahrungen auszutauschen). Comment aujourd’hui, échanger ou transmettre une expérience quand l’art du conte semble perdu dans les limbes du temps passé, et quand la forme-roman semble justement avoir pris toute la place ? Le conte échappe au récit romanesque comme à l’information journalistique. C’est qu’il vient de très loin : « Il ressemble à ces graines enfermées hermétiquement pendant des millénaires dans les chambres des pyramides, et qui ont conservé jusqu’à aujourd’hui leur pouvoir germinatif***.» Mais pourquoi ne voit-on plus ce pouvoir germinatif ? Pourquoi le conte s’est-il éloigné de nous ? p.49-52
Georges Didi-Huberman
Sortir du noir
Les Editions de Minuit, an 2015
* W.Benjamin, « La crise du roman. A propos de Berlin Alexanderplatz de Döblin » (1930)
** W.Benjamin, « Le conteur. Réflexion sur l’œuvre de Nicolas Leskov » (1936)
*** ibid.