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Chantal Akerman
Publié dans à la fin
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dieu des fontaines — (- – – – – -) — mouvement
Publié dans Coïncidence, Lecture
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(Sic)
Sic est un mot latin signifiant « ainsi ».
Usage
En français et dans d’autres langues comme l’anglais, l’espagnol, l’italien, le portugais ou le suédois, sic est utilisé pour montrer que l’on cite, telle quelle, une phrase dont les termes ou le sens peuvent paraître étranges ou surprendre le lecteur, que ce soit par son contenu lui-même ou pour indiquer que le dactylographe a noté une erreur mais qu’il l’a transcrite littéralement pour rester fidèle aux propos tenus.
Il peut également vouloir dire que la citation a été recopiée en conservant la mise en forme.
Conformément à l’usage, le mot étant issu d’une langue morte ou étrangère (latin en l’occurrence), on l’écrit en italique et entre crochets ou entre parenthèses : [sic] ou (sic) en écriture dactylographiée, on le souligne quand il est manuscrit. Dans un texte, les crochets servent à indiquer l’adjonction de [sic] faite par celui qui le cite (un auteur dans le texte d’un autre, un éditeur, un commentateur…), les parenthèses étant utilisées par l’auteur dans son propre texte.
Locutions latines
Sic itur ad astra — « C’est ainsi que l’on s’élève vers les étoiles »
Sic luceat lux — « Qu’ainsi brille la lumière »
Publié dans Général
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Mots-clefs
Soleil : 141
Horizon : 70
Ciel : 245
Mer : 207
Nager : 2
Nage : 8
Baigneuse : 1
Biarritz : 8
Aimer : 198
Aime : 876
Danser : 14
Danse : 82
Coïncidence : 76
http://www.roland-barthes.org/indexation.html
Publié dans Général
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Rêver
Publié dans Général
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3ème Saison — J moins 2
CORONA
L’automne me mange sa feuille dans la main : nous sommes amis.
Nous délivrons le temps de l’écale des noix et lui apprenons à marcher :
le temps retourne dans l’écale.
Dans le miroir c’est dimanche,
dans le rêve on est endormi,
la bouche parle sans mentir.
Mon œil descend vers le sexe de l’aimée :
nous nous regardons,
nous nous disons de l’obscur,
nous nous aimons comme pavot et mémoire,
nous dormons comme un vin dans les coquillages,
comme la mer dans le rai de sang jailli de la lune.
Nous sommes là enlacés dans la fenêtre, ils nous regardent depuis la rue :
il est temps que l’on sache !
Il est temps que la pierre se résolve enfin à fleurir,
qu’à l’incessante absence de repos batte un cœur.
Il est temps que le temps advienne.
Il est temps.
Paul Celan
Publié dans Coïncidence, Général, Lecture
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Feel glück pour de vrai
Vitesse au ralenti mais pour dire vrai,
pour ne pas perdre la vue,
pour prendre le temps de voir,
le temps du baiser,
le temps des regards,
le temps des sourires,
lui puis elle.
Publié dans Danse, Des plans, Lecture
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« Proust lu » comme une évidence
Aujourd’hui, après le bain
J’ai « lu Proust »
Caressée par la brise
assise sur un coin du lit.
J’avais choisi le décor avant.
Quant au temps qu’il ferait, cela restait aventureux.
Je ne connaissais pas les pages.
Celles qui me seraient adressées.
Elle en est à La Prisonnière.
J’ai reçu les pages 68- 69 -70-71.
Le coin du lit, la lumière de septembre, Le temps qu’il fait — bien inscrit sur la page, que j’ai pu lire (entre autre) de vive voix — tout ça était là par hasard (comme une évidence).
La fécondité du hasard ?
Soleil
Grande douceur
J’étais bien, là, dans la lecture.
Juste à un endroit, j’ai bégayé.
Malgré moi, j’ai répété deux fois la même phrase.
Elle était courte.
Je me déshabillais, je me couchais, et Albertine assise sur un coin du lit, nous reprenions notre partie ou notre conversation interrompue de baisers ; et dans le désir qui seul nous fait trouver de l’intérêt dans l’existence et le caractère d’une personne, nous restons si fidèles à notre nature, si en revanche nous abandonnons successivement les différents êtres aimés tour à tour par nous, qu’une fois m’apercevant dans la glace au moment où j’embrassais Albertine en l’appelant « ma petite fille », l’expression triste et passionnée de mon propre visage, pareil à ce qu’il eût été autrefois auprès de Gilberte dont je ne me souvenais plus, à ce qu’il serait peut-être un jour auprès d’une autre si je devais oublier Albertine, me fit penser qu’au-dessus des considérations de personne (l’instinct voulant que nous considérions l’actuelle comme seule véritable) je remplissais les devoirs d’une dévotion ardente et douloureuse dédiée comme une offrande à la jeunesse et à la beauté de la femme. […]
Avant qu’Albertine m’eût obéi et eût enlevé ses souliers, j’entrouvais sa chemise. Les deux petits seins haut remontés étaient si ronds qu’ils avaient moins l’air de faire partie intégrante de son corps que d’y avoir mûri comme deux fruits ; et son ventre (dissimulant la place qui chez l’homme s’enlaidit comme du crampon reste fiché dans une statue descellée) se refermait, à la jonction des cuisses, par deux valves d’une courbe aussi assoupie, aussi reposante, aussi claustrale que celle de l’horizon quand le soleil a disparu. Elle ôtait ses souliers, se couchait près de moi.
Publié dans Coïncidence, Danse, Général, Lecture
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