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Rue de Bretagne
Publié dans Des plans
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Poirier en fleurs
Gardiens des souvenirs de l’âge d’or, garants de la promesse que la réalité n’est pas ce qu’on croit, que la splendeur de la poésie, que l’éclat merveilleux de l’innocence peuvent y resplendir et pourront être la récompense que nous nous efforcerons de mériter, les grandes créatures blanches merveilleusement penchées au-dessus de l’ombre propice à la sieste, à la pêche, à la lecture, n’était-ce pas plutôt des anges? J’échangeai quelques mots avec la maîtresse de Saint-Loup. Nous coupâmes par le village. Les maisons en étaient sordides. Mais à côté des plus misérables, de celles qui avaient un air d’avoir été brûlées par une pluie de salpêtre, un mystérieux voyageur, arrêté pour un jour dans la cité maudite, un ange resplendissant se tenait debout, étendant largement, sur elle l’éblouissante protection de ses ailes d’innocence: c’était un poirier en fleurs.
M.P
Publié dans Des plans, Lecture
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Women 2 en Live
Arles, dimanche 29 Juillet 1888
Mon cher copain Bernard,
Mille fois merci de ton envoi de dessins, j’aime beaucoup l’allée de platanes au bord de la mer avec deux femmes causant sur l’avant-plan et des promeneurs. Egalement
la femme sous le pommier
la femme à l’ombrelle
puis les quatre dessins de femmes nues, surtout celle qui se lave, un effet gris agrémenté de noir, blanc, jaune, brun. C’est charmant.
Ah… Rembrandt… toute admiration pour Baudelaire à part – j’ose supposer surtout d’après ces vers-là… qu’il ignorait Rembrandt à peu près complètement – . Je viens de trouver et d’acheter ici une petite eau-forte d’après Rembrandt, une étude d’homme nu réaliste et simple, il est debout appuyé contre une porte ou colonne dans intérieur sombre. Un rayon d’en haut frise la figure baissée et les grands cheveux roux.
On dirait un Degas pour le corps vrai et senti dans son animalité.
Mais voyons, as-tu jamais bien regardé “le bœuf” ou l’intérieur d’un boucher du Louvre. Tu n’as pas bien regardé cela et Baudelaire encore infiniment moins.
Ce serait une fête pour moi que de passer une matinée avec toi dans la galerie des Hollandais. Tout cela ne se décrit guère. Mais devant les tableaux je pourrais te montrer des merveilles et des miracles qui pour moi font que les primitifs n’ont pas du tout en premier lieu et le plus directement mon admiration.
Que veux-tu, je suis si peu excentrique. Une statue grecque, un paysan de Millet, un portrait Hollandais, une femme nue de Courbet ou de Degas, ces perfections calmes et modelées font que bien d’autres choses, les primitifs comme les japonais me paraissent… de l’écriture à la plume, cela m’intéresse infiniment… mais une chose complète, une perfection nous rend l’infini tangible.
et jouir d’une telle chose c’est comme le coït, le moment de l’infini.
Ainsi connais-tu un peintre nommé Van der Meer qui par exemple a peint une dame Hollandaise très belle, enceinte ; la palette de cet étrange peintre est bleu, jaune citron, gris perle, noir, blanc. Certes, il y a dans ses rares tableaux à la rigueur toutes les richesses d’une palette complète mais l’arrangement jaune citron, bleu pâle, gris perle lui est aussi caractéristique que le noir, blanc, gris, rose l’est à Vélasquez.
Enfin, je le sais, Rembrandt et les Hollandais sont éparpillés dans les musées et collections et ce n’est pas très facile de s’en faire une idée si on ne connaît que le Louvre. […]
t. à t.
Vincent
Lettre de Vincent van Gogh à Émile Bernard
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Publié dans Des plans, Lecture
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Epopée
Deux changements, détournement, et puis la nuit, plus de treize heures Mais nous sommes restées joyeuses Et tellement heureuse d’arriver à Austerlitz, ça valait le détour… ne me suis jamais faite à Montparnasse, l’enfance ?
Publié dans Général
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