Leçon

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Seul le cinéma ? en tous les cas beaucoup de cinéma [lire : une histoire, des personnages, des acteurs, des plans, des cadres, du son, du montage, de la musique, … une immersion] pour avoir pu entendre et écouter avec trouble même ça.
S’en souvenir.
Rien à voir (pas si sûre) mais ne peux m’empêcher de le relier à Fassbinder, sa vitesse.
J’espère que je me trompe pour la fin.
Leçon de cinéma mais de vie aussi, en tous les cas du montage.
Pouvoir monter « Dion » juste après « Proust » et s’en réjouir.
Ça me rassure.
Evidemment imprévisible, impensable à imaginer.
Ça arrive.
Se laisser porter.
Le Live – si on en prend soin – le permet.
C’est tout.

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Jardin

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C’est donc Vous qui prenez les choses en main, Vous me menez vers une allée, jusqu’à la boule rose et cotonneuse d’un prunier en fleurs.
Où une chaise de jardin verte semble Vous attendre exprès.

Vous y prenez place, beau et blême, tandis que je cherche mon cadre dans un état d’agitation extrême. Emmitouflé dans votre grand manteau, un litre d’eau d’Évian dépassant de votre poche, Vous commencez à lire très lentement, avec beaucoup d’intensité. Derrière Vous un caniche noir décrit de grands cercles sur la pelouse en courant, mais je ne m’en apercevrai que plus tard, en montant le film. Pour l’heure, autour de Vous, rien n’existe d’autre que Gilberte et ses deux yeux de feu qui me transpercent, suivies de la fillette à la voix brève qui vient dans l’allée Vous appeler pour jouer aux barres. Vous êtes aux Champs-Élysées en janvier 1880, un des seuls jours où, lisez-Vous, Vous ne fûtes pas trop malheureux. On n’aime plus personne dès qu’on aime, dites-Vous avec une gravité que je croise pour la première fois dans Proust lu. Vous me bouleversez, vieil enfant surgi d’un autre jardin, d’un autre siècle, assis sous vos fleurs roses et mousseuses.
Plus tard Vous me dîtes que Vous êtes venu à l’aube enlever toutes les chaises de l’allée (toutes, sauf une, que Vous avez cachée) pour que les gens aillent s’asseoir ailleurs. À la fin, Vous dîtes : Je ne veux pas vous imposer ma tristesse plus longtemps et Vous vous éclipsez sur votre vélo. p.193
À la lecture
Véronique Aubouy
Mathieu Riboulet
Grasset, an 2014

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Souvenir de l’espace / Souvenir de temps

Le bois, les avenues vides, la masse sombre des immeubles, une fenêtre éclairée qui vous donne l’impression d’avoir oublié d’éteindre la lumière dans une autre vie, ou bien que quelqu’un vous attends encore… Tu dois te cacher dans ces quartiers-là. Sous quel nom ? Je finirai bien par trouver la rue. Mais, chaque jour, le temps presse et, chaque jour, je me dis que ce sera pour une autre fois. p.167
Patrick Modiano
L’herbe des nuits
Folio, an 2012

Palimpseste
Gratter à nouveau
Réapparaître
Coexister
Cellule de lieu
Cellule silencieuse

Mémoire autobiographique / vécu
Mémoire sémantique / appris
Région antérieure
Région postérieure
Finesse du grain de nos souvenirs
Mémoire émotionnelle
Les récits prennent toujours place dans le temps
Cellule de temps
Cellule de lieu
Temps des expériences
Espace, temps, actions, intentions, émotions, événements, apprentissages

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Lumière du jour

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By Herself avec BO

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Prédelle du jour

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Le Quattro Volte

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Trace pour mémoire, enfin.

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ethos

L’ethos (ou êthos, du grec ancien ἦθος ễthos, pluriel ἤθη ếthê) est un mot grec qui signifie le caractère habituel, la manière d’être, les habitudes d’une personne.
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Visage

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En Live

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Mémoire, Imagination et pensée

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L’imagination organe de réception des correspondances
« L’imagination n’est pas la fantaisie… L’imagination est une faculté quasi divine qui perçoit… les rapports intimes et secrets des choses, les correspondances et les analogies. »
(Baudelaire, Nouvelles Notes sur Edgar Poe (Nouvelles Histoires extraordinaires. p.13-14).
[J 31a, 51] p.92

Si c’est l’imagination qui présente les correspondances à la mémoire, c’est la pensée qui lui offre l’allégorie. Et la mémoire réunit imagination et pensée.
[J 66, 3] p.103

Il existe une contradiction entre la théorie des correspondances naturelles et le rejet de la nature. Cette contradiction se résout si les impressions du souvenir se détachent de l’événement vécu, de sorte que l’expérience qu’elles renferment se libère et peut être versée dans le fond allégorique.
[J 66, 5] p.104

Baudelaire
Walter Benjamin
La Fabrique éditions an 2013

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Trace et Aura

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Opposition de trace et de aura
Trace et aura. La trace est l’apparition d’une proximité, quelque lointain que puisse être ce qui l’a laissée, l’aura est l’apparition d’un lointain, aussi proche que puisse être ce qui l’a suscitée. Avec la trace, nous nous emparons de la chose ; l’aura, elle, s’empare de nous.
[M 16a, 4] p.500
Baudelaire
Walter Benjamin
La Fabrique éditions an 2013

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Expérience

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Toutes les connaissances humaines prennent la forme d’interprétation. WB

Les étoiles : citations
Principaux passages concernant les étoiles chez Baudelaire (éd. Le Dantec) : « Comme tu me plairais, ô nuit ! sans ces étoiles / Dont la lumière parle un langage connu ! / Car je cherche le vide, et le noir, et le nu ! « , « Obsession », {I,} p. 88. – Fin de « Les promesses d’un visage » ({I,} p.170) : L' »énorme chevelure /… qui t’égale en épaisseur,/Nuit sans étoiles, Nuit obscure ! » – « Nul astre d’ailleurs, nuls vestiges ! / De soleil, même au ras du ciel », « Rêve parisien », {I,} p.116. – « Si le ciel et la mer sont noirs comme de l’encre », « Le voyage », {I,} p. 149. – Cf. par contre « Les yeux de Berthe », la seule exception d’importance ({I,} p. 169) et, éventuellement, la constellation des étoiles avec l’éther tel qu’il apparaît dans « Delphine et Hippolyte » ({I,} p. 160) et dans « Le voyage » ({I,} p. 146). Au contraire, très caractéristique également « Le crépuscule du soir », sans que les étoiles soient nommées.
[J 21a, 1]
Baudelaire
Walter Benjamin
La Fabrique éditions an 2013

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Lumière du jour

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Après le bain

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