Détail pour un 5 septembre

2014-09-05 15.26.082014-09-05 14.34.32
L’Exercice a été profitable,
La Décennie [la DCnie]
1984-1999
Centre Pompidou-Metz

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Mise en abyme

2014-09-03 11.24.252014-09-03 15.08.31

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Musée de l’innocence

musée
Lumière du jour
Merci pour l’adresse
Merci pour la pensée

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Puissance

Index des principaux concepts de l’Éthique

ACTE. Cf. Puissance.
APPÉTIT. Cf. Puissance.
APTITUDE. Cf. Puissance.
CONATUS. Cf. Puissance.
DÉSIR. Cf. Conscience, Puissance.
DROIT. Cf. Puissance, Société.
JOIE-TRISTESSE. Cf. Affections, Bon, Puissance.
MORT. Cf. Bon-Mauvais, Durée, Existence, Négation, Puissance.
PENSER. Cf. Esprit, Idée, Méthode, Puissance.
PUISSANCE.
RENCONTRE (OCCURSUS). Cf. Affections, Bon, Nature, Nécessaire, Puissance.
VERTU. Cf. Puissance.

[PS :] IMAGE, IMAGINATION. Cf. Affections, Idée, Notions communes.

Gilles Deleuze
Spinoza
Philosophie pratique

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Il s’expose

entre-piece
« Être-le-là » (Dasein), c’est donc être selon cette valeur verbale transitive de la dis-position : être-le-là, c’est dis-poser l’être lui-même comme écartement/proximité, c’est « faire » ou « laisser » être la venue de tout comme telle. Dasein (l’homme comme exposant de l’être) expose ainsi l’être en tant qu’être.
Quelqu’un entre dans une pièce ; avant d’être le sujet éventuel d’une représentation de cette pièce, il se dispose lui-même en elle et à elle, et selon qu’il la traverse, l’habite, la visite, etc., il en expose la disposition – la corrélation, la combinaison, le contact, la distance, le rapport de tout ce qui est (dans) la pièce, donc de la pièce elle-même. Il expose la simultanéité, autant qu’il expose et qu’il y est exposé. Il s’expose : c’est ainsi qu’il est « soi », c’est-à-dire qu’il l’est – ou qu’il le devient – autant de fois et à chaque fois qu’il entre dans la disposition. Ce « à chaque fois » n’est pas le renouvellement des expériences ou des occurrences d’un même sujet : pour autant que « je » suis « le même », encore faut-il toujours une autre fois où je me dispose selon cette « mêmeté ». Ce qui implique à son tour qu’une autre fois en général, c’est-à-dire que d’autres fois, indéfiniment, soient non seulement possibles, mais réelles : le « chaque » de « chaque fois » – l’avoir-lieu du et comme – s’implique, non pas d’abord comme succession de l’identique, mais comme simultanéité du différent. La pièce est en même temps la pièce où je suis, même seul, auprès de – à côté de, le long de – toutes ses autres dispositions (occupations, traversées, etc.). On n’est pas dans la disposition sans être avec la disposition-autre, qui est l’essence même de la dis-position. Les « fois » sont discontinues, mais dans cette discontinuité, elles sont leur être-avec-les-unes-les-autres. « A chaque fois » est la structure singulière-plurielle de la disposition. « A chaque fois mien » signifie donc tout d’abord « à chaque fois sien », c’est-à-dire « à chaque fois avec » : la « mienneté » n’est elle-même qu’une possibilité occurrente dans la réalité con-currente de l’être-à-chaque-fois-avec. p.121
Être singulier pluriel
Jean-Luc Nancy
Galilée an 1996-2013

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Partage et passage

paris-texas-1984-03-g
Toute parole est simultanéité de deux paroles au moins, celle qui est dite et celle qui est entendue – fût-ce par moi-même -, c’est-à-dire celle qui est re-dite. Dès qu’une parole est dite, elle est redite, et le sens ne consiste pas dans une transmission d’un émetteur à un récepteur, mais dans la simultanéité de deux (au moins) origines de sens, celle du dire et celle de sa redite. Le sens, c’est que ce que je dis ne soit pas simplement « dit », mais pour être dit, en vérité, me revienne redit. Mais en me revenant ainsi – de l’autre – cela est aussi devenu une autre origine de sens. Le sens est le passage et le partage d’origine en origine, singulier, pluriel. Le sens est l’exhibition du fond sans fond, qui n’est pas un abîme, mais simplement l’avec des choses qui sont, en tant qu’elles sont. Le logos est dialogue, mais le dialogue n’a pas pour fin de se dépasser en « consensus », il a pour raison de tendre, et de seulement tendre, lui donnant ton et intensité, le cum-, l’avec du sens, la pluralité de son surgissement.
Il ne suffit donc pas d’opposer le bavardage à l’authenticité d’une parole pleine de sens. Il faut au contraire discerner dans le bavardage l’entretien de l’être-avec comme tel : c’est en s' »entretenant », au sens de la discussion, qu’il s' »entretient », au sens de la persévérance dans l’être. Le parler-avec expose le conatus de l’être-avec, ou mieux, il expose l’être-avec comme conatus, comme l’effort et le désir de se maintenir en tant qu' »avec », et par conséquent de maintenir ce qui, de soi, n’est pas substance stable et permanente, mais partage et passage. Et dans cet entretien de l’être-avec, il faut discerner comment le langage, chaque fois, avec chaque signification, des plus hautes aux plus humbles – et jusqu’à ces insignifiances « phatiques » (« allô », « salut », « bon… ») qui n’entretiennent que l’entretien lui-même -, expose l’avec et s’expose lui-même comme l’avec, s’inscrit et s’excrit en lui jusqu’à s’y épuiser, vidé de signification.
« Vidé de signification » : c’est-à-dire remettant toute signification à la circulation du sens, au transport de l’un à l’autre qui ne fait pas « traduction » au sens de la conservation d’une signification (même modifiée), mais au sens d’une « trans-duction », d’un étirement et d’une tension d’origine-de-sens à origine-de-sens. C’est pourquoi cet épuisement toujours imminent au sens lui-même : sa vérité – prend deux directions contraires : celle du commun bavardage, et celle de l’absolue distinction poétique. Epuisement par insignifiance « phatique » et par échangeabilité inépuisable, ou épuisement par pure signifiance « apophatique », déclaration ou monstration (« apophansis ») de la chose même comme une parole inéchangeable, inaltérable comme la chose même, mais comme la chose en tant que telle. De l’un à l’autre, c’est le même conatus : l' »avec » selon lequel nous nous exposons les uns aux autres, en tant que « uns » et en tant que « autres », exposant le monde en tant que monde. p.110-111
Être singulier pluriel
Jean-Luc Nancy
Galilée an 1996-2013

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entre et avec

2014-07-28 17.49.31
Il ne suffit pas de dire que « la rose croît sans raison ». Car si la rose était seule, sa croissance sans raison enfermerait en soi, à soi, toute la raison du monde. Mais la rose croît sans raison parce qu’elle croît avec le réséda, l’églantine et le chardon – le cristal et l’hippocampe, l’homme et ses inventions. Et le tout de l’étant, la nature de l’histoire, ne fait pas un ensemble dont la totalité serait ou ne serait pas sans raison. Le tout de l’étant est sa propre raison, il n’en a aucune autre, ce qui ne veut pas dire qu’il est lui-même principe et fin, puisqu’il n’est pas lui-même. Il est sa propre disposition en pluralité de singularités. Cet être s’ex-pose donc comme l’entre et comme l’avec des singuliers. Être, entre et avec disent la même chose : ils disent précisément ce qui ne peut qu’être dit (ce qu’on nommerait, ailleurs, « l’indicible »), ce qui ne peut pas être présenté comme un étant parmi les autres, puisque c’est le « parmi » de tous les étants (parmi : dedans, au milieu de, avec) qui sont tous et chaque fois les uns parmi les autres. Être ne dit rien d’autre, et par conséquent, si le dire dit toujours l’être d’une manière ou d’une autre, en retour l’être n’est exposé que dans l’incorporel du dire. p.109-110
Être singulier pluriel
Jean-Luc Nancy
Galilée an 1996-2013

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et alors elle souffla la lampe

Puis ils furent dans le garage, avec cette fille tenant la lampe au bout de son bras levé, semblable à une apparition : quelque chose comme une de ces vieilles peintures au jus de pipe : brun (ou plutôt bitumeux) et tiède, et, pour ainsi dire, non pas tant l’intérieur d’un bâtiment que, semblait-il, comme s’ils avaient pénétré (pénétrant en même temps dans l’odeur âcre des bêtes, du foin) dans une sorte d’espace organique, viscéral, Georges se tenant, un peu étourdi, un peu ahuri, clignant des yeux, les paupières brûlantes, stupide, gourd dans ses vêtements roides, sa fatigue, et cette mince pellicule de saleté et d’insomnie interposée entre son visage et l’air extérieur comme une impalpable et craquelante couche de glace, de sorte qu’il lui semblait pouvoir sentir en même temps le froid de la nuit – ou plutôt maintenant de l’aube – apporté, entré là avec lui, l’enserrant encore ( et, pensa-t-il, l’aidant sans doute, comme un corset, à se tenir debout, pensant encore confusément qu’il lui fallait se dépêcher de desseller et de se coucher avant qu’il se mette à fondre, à se désagréger, et, d’autre part, cette sorte de tiédeur pour ainsi dire ventrale au sein de laquelle elle se tenait, irréelle et demi nue, à peine ou mal réveillée, les yeux, les lèvres, toute sa chair gonflée par cette tendre langueur du sommeil, à peine vêtue, jambes nues, pieds nus malgré le froid dans de gros souliers d’homme pas lacés, avec une espèce de châle en tricot violet qu’elle ramenait sur sa chair laiteuse, le cou laiteux et pur qui sortait de la grossière chemise de nuit, dans cette nappe de lumière jaunâtre de la lampe qui semblait couler sur elle à partir de son bras levé comme une phosphorescente couche de peinture, jusqu’à ce que Wack ait réussi à allumer la lanterne, et alors elle souffla la lampe, se détourna et sortit dans le petit jour bleuâtre semblable à une taie sur un œil aveugle, sa silhouette se découpant un instant en sombre tant qu’elle fut dans la pénombre de la grange, puis sitôt le seuil franchi, semblant s’évanouir,
P.42-44
Claude Simon
La route des Flandres
Les éditions de minuit

Still from Winter Sleep, Nuri Bilge Ceylan's latest Cannes contender
Le même pour la lumière : Gökhan Tiryaki

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Lumière du jour avant après

2014-08-27 08.56.56
8H56 avant le bain
2014-08-27 09.10.17
9H10 après le bain

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Personnage

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Olympe de Gouges – Madame Aubry

2014-08-26 18.49.06
Le 26 août [coïncidence] 1789 est proclamée la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen à laquelle Olympe de Gouges, écrivain très engagée, réplique par sa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne en 1791. Elle sera guillotinée en 1793. La même année, les clubs de femmes sont fermés. Elles auront tout de même obtenu le droit d’hériter et de divorcer par consentement mutuel. p.151
Latin 2de
Langues et cultures de l’antiquité
Les belles lettres an 2014

Aubry Aury

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Cru 1999

230814

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Pour pas qu’il tombe en fait

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J’aime la pluie


Le son avant tout
L’odeur
La lumière
Le reflet
Les ronds
Le rythme des images qui se font et se défont

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Après vous Maestro

Danse Danse Danse

rohmer1
rohmer2

maestro_5_c_2014_mandarin_cinema_-_rezo_films_nicolas_schul
Pour la rencontre
Les rencontres
La jeunesse
La vieillesse et ses joies
La poésie et ses possibles
Les portes qui s’ouvrent
La raison dépassée
Mais rester soi
Les roses

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