in media res

(du latin signifiant littéralement « au milieu des choses ») est un procédé littéraire qui consiste à placer le lecteur, ou le spectateur, sans beaucoup de préalables au milieu de l’action, les événements qui précèdent n’étant relatés qu’après-coup.

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Lapsus calami

nm inv : emploi involontaire d’un mot pour un autre, en écrivant

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Vérité et réel

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Une pratique inclut en elle-même une éthique
éthique par opposition à la morale où fonctionnent les idéaux et les valeurs
l’éthique d’un sujet pour l’analyste c’est la position que prend ce sujet par rapport au réel
la vérité ment
avec les mots on n’arrive pas à rejoindre le réel
elle n’est jamais que mi-dite
on peut commencer à dire la vérité mais on ne peut pas la dire toute
les mots manquent
avec la vérité on court toujours derrière
il n’y a pas de point d’arrêt
l’acte il a des effets réels
si la vérité c’est la parole qui cherche à répondre aux questions d’un sujet, on ne peut pas se passer de la vérité
pour mettre fin à ce vecteur de la vérité qui court derrière elle-même il faut quelque chose qui ne soit pas la vérité qui est justement le réel

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Montage du jour malgré moi avec BO

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Aujourd’hui deux pages pleines.
Les premières
Des récentes et d’autres qui remontent mystérieusement.
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Les dernières

 

J’aime les tubes avec Zelda dans la voiture. BO du jour.

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Just let it happen

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Ce matin j’ai écouté scrupuleusement et avec joie l’agent Dale Cooper pour le cadeau du jour.

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Vérité suite

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« On croyait s’éloigner et on se trouve à la verticale de soi-même. »

verticale
Or le terme de problématisation implique deux conséquences. D’une part, le véritable exercice critique de la pensée s’oppose à l’idée d’une recherche méthodique de la « solution » : la tâche de la philosophie n’est donc pas de résoudre – y compris en substituant une solution à une autre – mais de « problématiser », non pas de réformer mais d’instaurer une distance critique, de faire jouer la « déprise », de retrouver les problèmes. De ce point de vue, le texte que Foucault consacre à Deleuze en 1970 est déjà complètement explicite : « Quelle est la réponse à la question ? Le problème. Comment résoudre le problème ? En déplaçant la question. le problème échappe à la logique du tiers exclu, puisqu’il est une multiplicité dispersée : il ne se résoudra pas par la clarté de distinction de l’idée cartésienne, puisqu’il est une idée distincte-obscure ; il désobéit au sérieux du négatif hégélien, puisqu’il est une affirmation multiple ; il n’est pas soumis à la contradiction être-non-être, il est être. Il faut penser problématiquement plutôt que d’interroger et de répondre dialectiquement. » La problématisation, c’est donc la pratique de la philosophie qui correspond à une ontologie de la différence, c’est-à-dire la reconnaissance de la discontinuité comme fondement de l’être. p.81
Discontinuité, différence, multitude, problématisation définissent donc un nouveau vocabulaire de la philosophie comme pensée de la vérité, comme courage de la vérité. p.82
… on est toujours pris dans une pratique de soi et des autres, et c’est le changement de cette pratique qui produit des effets de vérité, c’est-à-dire des déplacements ou des ruptures épistémiques. p.85
Et de la même manière, l’extraordinaire cohérence de la pensée de Foucault ne se donne que dans le risque de soi, c’est-à-dire dans le courage de la problématisation continue de sa propre position. « On croyait s’éloigner et on se retrouve à la verticale de soi » ; le courage et la dignité du philosophe, c’est cette verticalité-là. p.86
Judith Revel
Foucault Le courage de la vérité
Pufs Débats, an 2002

[à vérifier donc… trouve ou retrouve ? soi-même ou soi ?]

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Et moi

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Tel quel

« Les cyclistes vont un peu vite. »
Finalement retenir juste ça.
Pour le burlesque, la phrase mystère, la clé ?
Surtout, pour ne pas chercher à tout comprendre.
Le réel et c’est tout.
On verra.

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Champ/contrechamp

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Du passé et du présent reliés.

Il n’y a pas longtemps j’ai entendu :
Passés cités
Pas cécité
Sinon, en vrac
A quoi sert le passé ?
Faire des images concerne le futur, mais avec la question du désir.
Quand on désir, on est tendu vers le futur.
Mais il n’y a pas de désir sans mémoire.
En général, quand le présent va mal, c’est qu’il y a un passé qui n’est pas passé.


Bof du film
1984
Passé
30 ans
Ne nous rajeunit pas.

En même temps, au Collège de France.
La parrêsia, c’est le tout-dire, le dire-vrai, le franc-parler, le courage de la vérité. Il est possible, cependant, qu’avec ce terme on ait un peu plus qu’une nouvelle invention conceptuelle, après la « gouvernementalité » et la « subjectivisation ». un peu plus au sens où il s’agit moins d’élaborer un nouveau point de doctrine que de ressaisir un point d’articulation entre la théorie et la pratique, entre le discours et les actes, entre les savoirs et les résistances. C’est comme si Foucault, avec cette notion, se retrouvait à la verticale de lui-même.
Quelle est cette vérité dont les conditions de possibilité n’est pas logique mais éthique ? Ce nœud du courage et de la vérité aura sans doute constitué pour Foucault quelque chose comme un complexe fondamental. Le courage de la vérité comme grille de lecture de l’oeuvre et de la vie, en tant qu’elles sont indissociables, en tant qu’il est ce qui simultanément soutient l’écriture des livres et l’action politique… p.8

Dans le cours du 22 février 1984, Foucault analyse cette fois le Lachès de Platon, afin d’élargir le thème du souci de soi aux dimensions de la technique de l’existence…
Alors, le souci de soi ne consiste plus en une connaissance de l’âme comme part divine en soi, mais l’objet du souci est le bios, la vie, l’existence, et se soucier de soi signifiera donner forme à son existence, soumettre sa vie à des règles, à une technique, la mettre à l’épreuve selon des procédures : c’est la philosophie comme art de vie, technique d’existence, esthétique de soi. p.162
Frédéric Gros
Foucault Le courage de la vérité
Puf débats, an 2002

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Encore en mouvement mais d’un autre ordre


31/01/2010 17 vues
Pour le rapport au monde.


31/01/2009 [coïncidence du 31/01…] 90 vues
Pour le corps, la danse, la joie de vivre, le sourire.


15/11/2008 179 vues
Pour l’Histoire des images.


03/10/2008 44 vues
Pour l’eau, la nage sur le dos, celle qui permet un point de vue singulier
sur le monde, à soi.


24/05/2008 62 vues
Pour ce que peut le cinéma, un plan, un regard (caméra).

Suis retombée sur mes « vieilles » vidéos chez Dailymotion.
Frustration
Je me souviens très bien de ces billets désormais dans les limbes.
Pourtant, toujours d’actualité.
Allez j’en reposte quelques unes
Devoir choisir malgré tout, malgré moi, je les aime toutes.

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Retenu(e) d’eau

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La même mais plus « haut ».
Rien à voir.
La mer au loin, trop loin.
Nouvelle expérience.
Nager dans la mer « artificiellement », comme un cadeau.
Assez jouissif d’aller y voir juste de l’autre côté du mur, la voir au loin et pourtant en profiter, être là et bien là avec elle.
Se souvenir aussi de cette sensation inédite des pieds au « sol ».
La tête « sait », pense le trouver mais le corps ne comprend pas, ne connait pas.
Il est là mais se dérobe doucement comme au ralenti.
Cela pourrait être inquiétant mais c’est très doux.
On s’enfonce paisiblement parce qu’on « sait » que la mer va nous retenir, pouvoir nous porter, lui faire confiance.

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accroché, agrippé, amarré, arrêté, bloqué, bridé, capté, captivé, coincé, conservé, contenu, cramponné, décent, décompté, découragé, détenu, digne, discret, distant, emprisonné, enchaîné, endigué, froid, gardé, mémorisé, occupé, prélevé, pris, pudique, ravalé.

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Forme

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Joie

Concept de résistance et de vie

La joie c’est tout ce qui consiste à remplir une puissance.

La tristesse c’est lorsque je suis séparé d’une puissance, que à tort ou à raison ou dont à tort et à raison je me croyais capable.

La joie c’est l’effectuation d’une puissance.

Se réjouir, c’est se réjouir d’être ce qu’on est, c’est-à-dire d’être arrivé là où on en est, c’est pas la joie de soi-même, c’est pas être content de soi.
La joie, c’est le plaisir de la conquête comme disait Nietzsche, la conquête ça consiste pas à servir des gens, la conquête c’est par exemple pour le peintre conquérir la couleur.

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Méfiez-vous des vierges

2014-04-15 18.34.44
Se souvenir.
Je viens de déposer ma 4L pour son troisième essai au CT.
Juste à côté un homme me regarde désespérément, ne sachant comment laver sa voiture via une borne électronique.
En bonne vierge que je suis, je tente de l’aider.
On ne se refait pas.
J’ai déjà fait, je sais faire, rum… rum…
Il est paniqué, je comprends sa difficulté à habiter notre monde, son inadaptabilité.
Evidemment un homme qui demande ce type d’aide à une femme ne peut être que sensationnel.
Il me dit que je suis un ange tombé du ciel, rum… rum…
Comme des poèmes, je lui lis doucement tous les programmes possibles.
Il m’écoute attentivement.
Il choisit un des plus longs.
J’essaye de lui dire que peut-être le programme à 4 euros suffirait…
Mais il aime sa voiture, on cherche alors ensemble ses 10 euros dans son petit porte-monnaie et je m’occupe de tout.
Et voilà, les rouleaux s’emballent mais détail subsidiaire, la voiture était bien là, mais à côté de nous et non en place.
J’aurais aimé un gros plan de nos deux visages.
Du pur Tati.
J’aurais pu pleurer face à mon idiotie, la goutte d’eau, mais bien heureusement je ne pouvais plus m’arrêter de rire, le temps du lavage.
Lui ne riait pas du tout, il est resté stoïque, très concentré sur le spectacle.
Le ballet des rouleaux, la voiture bien sage à côté de nous, moi qui riait.
Après coup, je me suis demandée ce qui pouvait bien se passer dans sa tête.
Il ne s’est pas énervé contre moi, ni même ne m’en a voulu, cela m’a rassurée, je n’aurais pas aimé qu’il pense que je me moquais de lui.
Pas sûre tout de même qu’il ait compris que c’était de moi que je riais, que c’est bon de se moquer de soi.
J’ai insisté pour lui payer le prochain lavage, il n’a pas refusé.
Parfois, en profiter, la bêtise ça peut se racheter.
Le type du CT a tout vu, il commence à me connaître, après tous mes aller-retours chez lui, aussi il s’est permis de bien se moquer de moi, pourra définitivement m’étiqueter comme la cruche à la 4L.
Qu’est-ce qui m’a pris ?
Trop d’empathie ou décidément plus aucune neurone ?
Malgré tout, lumière du jour aussi, tellement bon de rire.
Je ne suis pas prête de l’oublier. Lui, je ne sais pas.

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