Dans le hall d’un hôtel assez lugubre de Grenade situé à la périphérie de la ville, Zerk et Mo éteignirent l’antique ordinateur qu’ils venaient de consulter et se dirigèrent d’un pas volontairement négligent vers les escaliers. On ne pense jamais à la manière dont on marche, sauf quand on se sent surveillé, par la police ou par l’amour. Et rien n’est plus difficile alors que d’en imiter le naturel perdu. p.270
Fred Vargas
L’armée furieuse
Éditions Viviane Hamy, an 2011